mardi 17 juillet 2018

Chalk River, prise 3 (2)

Alors que la journée s'annonçait maussade d'après la météo, grand soleil ce matin!  Après avoir amené Jacques au travail, je profite donc de la température un peu fraîche pour aller explorer les supers sentiers de vélo que j'ai découverts lors de notre premier séjour de camping et qui sont tout près de la maison.

Malheureusement, j'ai vu un peu grand cette fois et les sentiers que j'ai pris sont beaucoup moins entretenus et beaucoup moins agréables que la dernière fois.  Il faut dire que ce sont des sentiers de raquette donc ils demandent un peu de neige pour être praticables!  C'est un vrai parcours du combattant et je dois continuer car il n'est pas question que je revienne sur mes pas et que je repasse par les mêmes difficultés (ha ha, je vais me perdre et revenir malgré moi aux mêmes endroits pénibles, pfff).


Bref, pendant ces 2 heures vraiment difficiles, j'ai réussi à :


- tracer mon chemin parmi des herbes plus hautes que moi qui m'ont joyeusement trempée de haut en bas (ça commençait bien!)

Voyez-vous le chemin?  La trace sombre dans les herbes...

- tomber moult fois sur la barre du milieu trop haute pour moi (je sais que ce serait pire si j'étais un homme, mais ça ne fait pas de bien, garanti!),

- affronter un pont qui ne payait pas de mine (deux fois car je me suis retrouvée sur le même chemin sans le vouloir)

- passer par-dessus le guidon lors d'un arrêt imprévu et brutal du vélo et tomber à quatre pattes dans la boue

- marcher dans des marécages et repêcher un soulier qui tenait mordicus à rester dans la boue

- me faire manger tout rond par des mouches à chevreuil voraces et des moustiques sanguinaires

- suivre le chemin et m'engouffrer dans des végétaux en pensant que ce ne sont que des longues herbes, comme d'habitude, mais que, en réalité, ce sont des rosiers sauvages extrêmement épineux (ouch!)

- ne pas rencontrer d'ours (ouf ouf ouf)

Jusque là, c'était pas si pire


Ça, c'était peu avant le pont et, pendant l'heure suivante, j'ai surtout poussé mon vélo à pied...


Les résultats de mes chutes et de mes rencontres avec la boue, les rosiers, les bibites, etc.



Mais, bon, il y a quand même de beaux endroits à Deep River, à preuve la magnifique plage déserte que j'ai découverte ce matin (mais interdite aux chiens, désolée Charlotte) : 


Et, parlant de Charlotte, voilà à quoi elle ressemblait après notre promenade à la Zec Dumoine, où elle a commencé par se frotter la face dans la boue avant de se rouler dans un tas de gros poissons morts.  Ark-ke!


Ça a pris 2 lavages pour le chien, un pour moi (mon deuxième de la journée après mon expédition en vélo du matin), et un deuxième lavage pour les vêtements (parce qu'ils sentaient le poisson et le chien mouillé après les deux lavages canins). 

Et la promenade n'était pas très amusante.  Marcher une heure dans des sentiers de quatre-roues en ayant peur de rencontrer (au choix) :
- un gars saoûl en quatre-roues
- un ours 
et en se faisant (eh oui, toujours) harceler par des mouches à chevreuil, bof bof.  Et je dirais même plus bof bof bof bof.

Et mon Jacques qui a annulé le souper au restaurant prévu pour ce soir car il ne se sent pas bien (genre de grippe qui commence).

Journée de m... finalement.  

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