- heu... Des croustilles, biscuits, chips...
- any fruits or vegetables?
- heu... Des bananes (répond Jacques, pas le choix, elles sont juste devant la face du douanier - tiens, les bananes sont ok)
À mon tour de me risquer :
- des tomates ? (Avec l'air de dire "est ce que je gagne? Ha non, je perds... Mes 10 belles tomates)
Je pense vaguement à ne lui en donner que deux mais, bon, pas envie de me faire revirer de bord s'il décide de vérifier le frigo. Déjà que les nectarines, cerises et pommes ont dégringolé sur le plancher quand j'ai ouvert le frigo (sans que le douanier les voit, ouf), et qu'ils ne sont sûrement pas les seuls umwelcomed aliments que j'importe illégalement, on ne va pas tenter le diable...
Pour appuyer ma fausse innocence, je lui présente quand même un petit pot d'ail, ça va, le vrai, ça va pas, le pot ca va. Il nous souhaite bon voyage. Oufffff. La sueur qui me coule dans le dos n'est pas uniquement due à l'heure d'attente aux douanes, à 40 degrés sans air climatisé avec une boule de fourrure sur les genoux...
Bon, il fait beau et (très) chaud, on est en route vers Intercourse (oui, je vous jure!), en pensylvanie, chez les Amish... Le GPS nous condamne à 8 heures de route. Arrivée prévue à 18h34.
14h33, premier bug :
14h35. C'est loin la Pennsylvanie pis fait chaud!
Notre halte traditionnelle au-dessus des montagnes près de la frontière New York-Pennsylvanie
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