mercredi 4 juin 2014

Neuvième journée : Chichen Itza et Tulum

Départ tôt pour Chichen Itza, pour arriver blablabla, vous savez pourquoi!  Et pour Chichen Itza, c'est particulièrement important, aucune envie de me retrouver là-dedans :

Donc, hop dans l'auto après le petit déjeuner à l'auberge et après avoir fait les bagages et, 45 minutes plus tard, nous voilà à l'entrée impressionnante de Chichen Itza.  Déjà, en partant, la différence est frappante par rapport à mon voyage au Mexique il y'a presque 30 ans.  A l'époque,  les cénotes n'avaient pas encore été découverts, les pyramides d'Ek Balam non plus, Playa Del Carmen ressemblait au village d'Akumal, avec quelques cabanas sur la plage, Cancun avait encore de magnifiques plages, on pouvait monter sur toutes les pyramides et il n'y avait pas une infestation de vendeurs à Chichen Itza.  Et cà ne coûtait pas 25$ par personne pour entrer!  D'ailleurs, c'est tout juste s'il y'avait une entrée à l'époque (oui, j'ose penser "la belle époque"), un petit guichet peut-être??  Bref, voilà Chichen Itza maintenant : 

L'entrée

L'arrivée des vendeurs


 
Un autre côté de la pyramide, celui-là pas restauré

Au milieu des "milles colonnes" (non, on n'a pas vérifié!)


Mon oiseau-fétiche du voyage : le motmot



Avant de partir, j'ai téléchargé une petite application très intéressante sur mon ipad mini qui permet de voir les structures mayas avant et après.  Par exemple, ici, nous sommes dans ce qui reste du temple des milles colonnes et ci-dessous, vous verrez comme c'était impressionnant à l'époque (et cà l'est encore maintenant!)


 

  
  Le jeu de pelote qui laisse encore les archéologues perplexes quant à ses règles.  On sait seulement qu'il était question de sacrifice, certains disent que l'équipe qui gagnait se faisait sacrifier (quel honneur).  Ou seulement son capitaine?  Bref, le saura t'on un jour?
Jacques se trompe d'époque et joue à César

Restons à la même époque : voilà les marchands du temple... Et c'est comme cà PARTOUT sur le site...  Pas fort.


Le cénote, lieu de sacrifices humains

Un écureuil mexicain

Bon, j'avoue, nous n'avons pas fini la visite.  Il faisait trop chaud, il commencait à y avoir trop de monde, on s'était perdu, bref, la mer et les cocktails sur la plage nous appelaient de façon insidieuse "psst, psst, vous pouvez être avec nous dans 2 heures si vous partez maintenant!".  Alors, nous sommes partis.  Mais c'est une super excuse pour devoir y retourner un jour, bientôt, très bientôt...

Nous reprenons donc la route en sens inverse, vers Tulum.  Avec un arrêt dans un restaurant-cafétéria.  Pour une rare fois, nous ne nous sommes pas basés sur nos critiques culinaires, mais plutôt sur un coupon distribué à la sortie du site qui annoncait un buffet à genre 7$ par personne.  Nous trouvons l'endroit, beurk, une usine à touristes mais, bon, on veut juste manger, ce n'est pas cher et la nourriture a l'air ok.  Le gars nous annonce que le buffet est 25$ par personne (heuu... C'est parce qu'on a un coupon qui dit 7$!), il dit "ok", nous prend le coupon et nous invite à nous servir.  Je suis un peu dubitative sur le coût final de l'opération, n'ayant plus de coupon, mais le spécial est respecté et le repas est correct, sans plus.  Bon, vite, Tulum et la mer!

Route sans histoire, sauf un barrage policier que nous n'avons pas le choix de franchir, l'aiguille de l'essence menacant de sortir au bas du cadran et les stations-services étant au nombre de... 1 sur les 100km de notre voyage.  Nous ne voulons pas repasser par le barrage pour retourner sur la bonne route aussi nous faisons un bon détour pour rejoindre la-dite route.  Je joue la co-pilote qui a parfaitement confiance en son interprétation de la carte routière mais plus les kilomètres s'allongent, plus je doute (mais jamais je ne l'avouerai à Jacques).  Surtout quand la route devient de plus en plus rocailleuse et de plus en plus déserte, avec des habitants un peu sinistres  : 


Ouf, nous rejoignons finalement notre route et nous arrivons enfin à Tulum, deux heures après être partis de Chichen Itza.  Il faut maintenant trouver notre hôtel-camping.  Première constatation en traversant les 10 kilomètres qui nous séparent de la ville de Tulum et de notre hôtel, situé vers la fin de la zone hôtelière qui longe la plage : les touristes à Tulum sont vraiment particuliers.  En ville, vous avez les backpackers, granolas, hippies, qui n'ont pas beaucoup de sous et, dans la zone hôtelière, les backpackers, granolas, hippies, qui ont pas mal de sous.  

Aucun hôtel de plus de 2 étages, d'ailleurs, il y'a très peu d'hôtels comme tels, mais des "cabanas", "retraites", "posadas", "habitations", auberges... Qui offrent toutes du yoga, de la méditation, de la relaxation,  des massages, bref, vous voyez le style.  Et, bien sûr, qui clament toutes qu'elles sont écologiques mais c'est parce qu'il n'y a pas d'électricité dans le coin, mais, par contre, les génératrices s'en donnent à coeur joie dans la plupart de ces paradis écologiques et faussement rustiques (ou vraiment rustiques, mais aux prix inversement proportionnels à leur rusticité).  

Mais c'est joli.  Très très joli.  Énormément de fleurs, de palmiers, de plantes de toutes sortes, touristes en longues jupes et pantalons de yoga, on se croirait dans un autre monde.  Hippie chic.  Dur à décrire!

                                       
                                       

Bon, nous arrivons à destination.  On découvre ce qui sera notre lieu de villégiature pour les deux prochains jours : le Turquesa Tulum Restaurant and Jungle Camping.  L'une des propriétaires (une allemande un peu réfrigérante) nous amène à notre tente.  L'environnement est superbe, la tente est petite mais le lit est confortable.  Un peu trop tard, je commence à anticiper les retours de la plage, mouillés et ensablés, et le concept de prendre la douche (froide) à l'extérieur (derrière des rideaux qui ne ferment pas tout-à-fait) et de rentrer ensuite dans un espace très restreint.  Bon, tiens, on dirait que je m'en viens douillette avec l'âge!  


Finalement, peut-être qu'une cabane sur la plage (même un peu - ok, beaucoup - plus chère) aurait été plus agréable.  Surtout dans le cadre d'un 25ème anniversaire de mariage.  Surtout quand on entend les voisins (québécois) chuchoter.  Bon.  Allez, un petit drink pour oublier ce petit nuage gris clair.



Ouch, les petits drinks sont horriblement chers.  A 9$ le verre, on savoure!  Comme nous le remarquerons plus tard avec le souper ($$$), il est impossible de manger et de s'héberger pour pas cher dans un rayon de 10km.  À 50$ la nuit, notre tente est probablement le seul plan à peu près économique du coin, à condition de manger et boire ailleurs.  Loin.  Genre en ville.  C'est ce que nous ferons demain.  Mais, pour l'instant, notre besoin d'alcool est satisfait, il est temps d'aller découvrir la plage, à 2 minutes de marche.  



Vous voyez le genre d'"hôtels" que l'on trouve le long de la plage

 
 On marche vers le sud (il doit y 40 kilomètres de plage, nous n'en ferons qu'un et demi environ)

Un petit jogging spontané pour le retour

La madame est heureuse...

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