vendredi 17 janvier 2014

Vers la fin de l'été 2013, j'ai appliqué sur 2 ou 3 postes de commis à la Fonction Publique fédérale.  Pas que cà m'intéresse comme travail, bien au contraire, mais on ne crache pas sur un salaire de 45 000$ et sur des avantages sociaux quand on a 3 enfants à l'université (sur un potentiel de 5) et des appareils dentaires à n'en plus finir recommandés par les orthodontistes sous peine de souffrances indescriptibles si on est trop cheap pour aller à Cuba chaque année au lieu de payer les voyages de notre orthodontiste.

Bref, en décembre 2013, j'apprends que j'ai été pré-sélectionné et qu'on me contactera pour me fixer une date pour l'examen d'anglais nécessaire à my future work in the government.  Un examen de compréhension écrite et un examen d'écriture.  Ha ha, la compréhension, pas de problèmes, l'écriture, ouch.  Les examens étaient ce matin, d'où, évidemment, une nuit quasi-blanche à aligner cauchemars sur cauchemars, ayant tous rapport à la journée d'aujourd'hui. Pourtant, je ne suis PAS stressée, je SAIS que je vais échouer lamentablement à l'écrit, surtout si je dois écrire un texte ayant rapport au Real Property du Public Work (termes que j'ai appris par coeur - et oubliés aussi vite, puisque c'est dans ce département que j'ai appliqué).

J'arrive 45 minutes à l'avance, m'asseoit dans le hall du magnifique nouvel immeuble qui abrite le Public Work, et essaie de m'imaginer dans la peau d'une fonctionnaire comme celles que je vois passer par dizaines devant moi.  Beurk.  Triple beurk.  Pensons plutôt aux études que je vais pouvoir payer aux enfants.  Et à leurs dents.  Beurk.  Non, pensons aux voyages que je vais pouvoir faire.  Ouéééé!   Bof.

3 heures et 2 examens plus tard, je suis un peu triste.  Je ne vais peut-être pas échouer.  Pas la partie "compréhension de texte" en tout cas.  Et la partie "écriture" était quand même relativement facile, beaucoup plus que je ne le pensais.  Mais, bon, j'ai bien des amies qui pensaient avoir réussi et qui n'ont pas réussi et d'autres qui ont réussi et qui n'ont jamais été appelées car le poste offert ne s'est jamais concrétisé.  Alors il me reste des chances d'être "obligée" de continuer à travailler avec mes merveilleux jeunes du secondaire, hé hé...

4 commentaires:

  1. Réponses
    1. Normalement cette semaine... Mais si je réussis, il y'aura une entrevue et, ensuite, attendre que le ou les postes ouvrent, ce qui n'arrive jamais parfois.
      Je suis contente que tu m'écrives, j'ai reçu ton invitation mais cà ne fonctionnait pas! Peux-tu m'en renvoyer une? :-)

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  2. Tu es pourtant là dans mes lectrices autorisées! Je comprends pas trop, je t'envoie une autre invitation au cas.

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  3. Hahaha je viens de connaitre ton blogue et ce billet me fait bien rire ;) Je suis une de ces femmes qui est fonctionnaire ... On s'en remet moi ça fait 14 ans ;)

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Bon, pas tout à fait, mais c'est une version améliorée de notre vieille demeure.  D'abord, la terrasse : Puis, enfin...