Photo prise par ma copine Johanne :-)
Hé oui, les fins connaisseurs reconnaîtront la fameuse "chameau", "Le Car", vulgairement appelée Renault 5, malheureusement arrêtée de produire en 1986. Et ceux qui nous connaissaient il y'a 20 ans se souviendront de notre exemplaire doré qui a inauguré notre entrée dans le monde des conducteurs peu après nos signatures sur Le registre des Nouveaux mariés. Ah nostalgie...
Mais celle-là, oh la la... Il ne reste pas grand chose de la Renault d'origine puisqu'elle a été bricolée de A à Z par un passionné de la mécanique qui l'a déshabillée au complet et l'a rhabillée avec un moteur turbo, des commandes à distance d'ouverture des portes, un radio-CD, un bouton de démarrage version autos sports, un petit volant sport sympa, et même un espèce de rayon laser qui jaillit du pare-brise quand on barre ou débarre les portes, méga-cool. Bon, il y'a aussi un nouveau moteur (21 000 km au compteur), une nouvelle transmission, nouvelle batterie, nouveau pas mal tout niveau mécanique mais cà n'intéresse que Jacques, moi je capote sur les rayons lasers, la couleur rouge avec la bande blanche, ce genre de trucs indispensables quoi... Et il ne faut pas oublier Le Klaxon. Il faut l'entendre pour le croire!! Fou-rire garanti...
Elle a aussi subi avec succès son baptême de la route (avec nous) puisque nous l'avons ramenée de Laprairie sans problèmes, après une journée infernale de 8 heures de route, dont 5 dans un trafic insupportable...
Bref, je l'aimeuuuuuuuuuuuh et toute la famille aussi (mais c'est MON auto!).
Ma grand-mère en avait une - rouge aussi ! Mais pas tout à fait le même rouge. Je me souviens du bruit de son moteur (on avait vraiment l'impression d'être assis dedans) et du fait que, ayant juste 3 portes, elle nous laissait nous asseoir devant. J'étais pas vieille, je devais avoir 6 ou 7 ans...
RépondreSupprimerJe me rappelle aussi l'odeur de chien qui venait avec. (Ma grand-mère et ses chiens, c'était tout un poème.) et du fait que le siège avant, celui où on avait le droit de s'asseoir, était recouvert d'une espèce de couverture militaire grise. Elle avait aussi recouvert son siège à elle avec un tapis en boules de bois, c'était très amusant de s'asseoir dessus quand la voiture était garée, et je rêvais d'en avoir un pareil-pareil plus tard ! Si on m'avait dit à l'époque que je n'aurais pas de voiture, "plus tard"...
Ah que de souvenirs :)
Merci pour le saut dans le temps. Ça me fait même me souvenir du garage dans lequel elle garait son auto, un ancien appentis à calèche qui se finissait par une porte au fond qui donnait sur le box. Lequel servait de remise à outils. Il nous était strictement défendu d'aller jouer là-dedans tout seuls, donc évidemment c'était là que c'était le plus intéressant. Il y avait la grosse tondeuse avec son ventre en métal énorme et ses km de fil, les brouettes dans lesquelles on jouait à se pousser les uns les autres, les râteaux dont mon père nous racontait qu'il s'en était pris un en pleine figure un soir parce qu'oublié sur le gazon et qu'il avait posé le pied dessus... Cette odeur de renfermé et d'essence, mélangée au cambouis et à l'herbe coupée. Je me souviens même du bruit que faisait le portail du jardin pour entrer de ce côté-là, et des plantes qu'il y avait dans le bosquet juste en face, dont je ne connaissais pas les noms évidemment, mais que je pourrais presque replacer exactement sur un plan - des thuyas, des "murets" de buis bien taillé, quelques buissons type ficus très fournis, et surtout surtout, un trésor bien caché : des fraises sauvages juste derrière la terrasse en pierres... il fallait arriver le premier parce qu'il n'y en avait pas beaucoup.
Pff je ne sais même pas pourquoi je te raconte tout ça. Juste à cause d'une belle R5 en fait ! :)
Toi, tu as le tour pour raconter, on s'y croirait! Là, j'ai le goût de fraises sauvages pis pas de terrasse en pierres qui les cachent, snif snif...
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