mardi 6 août 2013

Il y'a une semaine, j'étais en train de planifier mes activités de la semaine (genre, ménage, épicerie, nettoyer la roulotte, toutes sortes de choses excitantes quoi...) quand j'ai lu un message de mon "petit" Manu sur Facebook :

Pour comprendre, il faut que je revienne encore plus en arrière, soit à son séjour à la maison de la semaine précédente, alors qu'une petite bosse avait soudain poussé sous ses aisselles et le faisait souffrir.  Donc, samedi matin, visite à la clinique (j'ai le meilleur service au Québec, je vous jure, hyper facile d'avoir un rendez-vous d'urgence la journée même!), le médecin prescrit des antibiotiques (infection d'un kyste), et on renvoie le jeune homme au camp dimanche.  

Bon, alors, on revient à mardi, soit 2 jours plus tard, le message ci-dessus m'agresse sur Facebook, fusillade d'appels entre le camp, la clinique, Jacques, l'hôpital, et, finalement, je saute dans l'auto et je vais chercher mon fiston (6 heures de route aller-retour, ô joie).  Nous avons décidé que, alors que l'attente est en moyenne de 22 heures à l'hôpital près du camp, ce sera plus rapide d'aller le chercher, de voir le médecin à ma super-clinique et de le ramener ensuite.

Sauf que, oups, le médecin regarde la "balle de golf" et m'annonce avec un air coupable que nous devrons quand même nous présenter à l'urgence pour faire drainer le kyste, en espérant qu'ils seront capables de le faire à ce moment-là et ne nous donnerons pas un rendez-vous pour quelques jours plus tard!  On rentre souper à la maison et nous nous présentons à l'hôpital à 19h30, mardi soir.  A 22 heures, je vais chercher Catherine qui arrive de Montréal et qui vient directement à l'hôpital avec moi, elle s'est offerte pour rester avec son frère pour la nuit.  Je vais leur chercher des oreillers, des jeux, des crayons, et je retourne me coucher.

Appel de Cathou à 2 heures du matin, oups, faux espoirs, ils ont appelé Manu mais c'était seulement pour vérifier s'il était encore vivant (pression, etc.).  Et, de plus, ils leur annoncent qu'il n'y aura plus de consultations jusqu'à 8 heures mais qu'ils ne peuvent pas rentrer à la maison sous peine de voir leur dossier retourner en bas de la pile.  Arrrrrrrrrrrrrrgh!  

Peu de sommeil jusqu'à 7 heures, ils s'occupent, Manu à manger, Cathou à dessiner : 


Je fais un petit tour vers 10h00 le temps de leur amener à manger et d'aller leur faire une petite épicerie pour le diner, je repars à la maison, puis je reviens vers 13h00.  Catherine quitte vers 15h00, épuisée après 19 heures 30 minutes d'attente, sans dormir.  Manu est de plus en plus de mauvaise humeur, il ne pense qu'à la vaisselle au camp, à ses amis qui doivent assumer leur travail en plus du sien, cà le rend fou!  Les heures continuent à s'accumuler, 20, 21, 22... 

Jacques arrive à 17h00 et, coincidence?, Manu est appelé à 17h30 en plein milieu d'un de ses pétages de coche.  Je manque m'évanouir de soulagement (bon, exagéré, mais vous comprenez le sentiment!).  Le médecin arrive, regarde la balle de golf, s'extasie et nous dit "bon, c'est sûr qu'il faut la drainer mais..." (là, mon sang ne fait qu'un tour : "mais..." QUOI??  "Il n'y a pas de chirurgiens, il faut prendre rendez-vous pour lundi?" "On ne fait pas cà ici?").... "Mais il faut changer de salle".  Aaaaah, pas de problèmes, on changera autant que vous voulez !  Changement de salle, le médecin m'avertit que cela risque d'être assez dégoûtant comme procédure, je retourne à la salle d'attente (moi, le pus qui jaillit, bof...), Jacques est là et il a déjà assisté à deux césariennes, alors c'est un pro des trucs dégoûtants.

10 minutes après, mes deux hommes arrivent, l'air triomphant.  Tout a bien été, il faudra SIMPLEMENT se présenter à un CLSC les deux prochains jours pour changer la mèche iodée et les compresses et éviter de se baigner.  

C'est le lendemain, en ramenant Manu au camp en passant par le CLSC que je découvrirai que "SIMPLEMENT" se présenter à un CLSC, ce n'est pas simple du tout.  Mais, bon, on réussira quand même à avoir un rendez-vous le lendemain matin grâce aux prouesses de la dame du CLSC.  Et, une semaine plus tard, tout semble bien se passer pour la guérison et Manu a retrouvé toute la dextérité de son bras.  Yéééé!




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