vendredi 30 août 2013

Bye bye motorisé!


A donner : 
- motorisé GMC Corsair, 1987, 110 000km à peine, mécanique A1 (à part la "fan belt" - courroie - qui casse chaque année, des fois 2 fois par année, fouillez-moi pourquoi), infiltration d'eau dans la capucine et probablement ailleurs, frigo ne fonctionnant pas sur le gaz mais électricité ok, plus de propane dans la tank, pas de chauffage, pas d'auvent. On ne s'est jamais servi de l'eau, ni froide, ni chaude, donc peut-être qu'il y'a des fuites dans les tuyaux partout pis que le chauffeau ne fonctionne pas. Le revêtement est vraiment laid (dedans et dehors), il y'a des patchs partout, il fait vraiment mais vraiment dur!

Pis pour vous dire comment on s'est fait f... avoir, il est en meilleur état que lorsque nous l'avons acheté 6800$ il y'a 7 ans. Si si !! Sauf qu'on avait du propane dans la tank.

Mais il roule comme un chef, on vient de faire 3000 km avec sans problèmes (sauf ... eh oui, la courroie). Pis on a quand même fait 30 000 km avec, donc ce n'était pas un si mauvais achat. Mais, honnêtement, je ne sais pas ce qu'on peut encore en tirer, surtout à cause des infiltrations d'eau (qu'on n'est jamais arrivés à régler).

Satisfaction garantie ou argent remis  Pis s'il n'y a pas personne d'assez fou pour le prendre, il s'en va au cimetière des motorisés...



8h06 : motorisé gratuit annoncé sur Kijiji
8h08 : 13 réponses
8h09 : annonce retirée presto de Kijiji! 

Au revoir mon laid motorisé, je t'aimais bien quand même et on a passé de très beaux moments avec toi (et des très stressants aussi!)...

mardi 20 août 2013

Notre voyage à Acadia en photos

http://www.flickr.com/photos/camelia36/sets/72157635166585042/

Mise à jour annuelle

Pour ma maman qui voudrait bien avoir une petite mise-à-jour sur les activités de ses petits-enfants.

Alors voilà :

- François entre en deuxième année de "Enseignement des Sciences au Secondaire" à l'Université de Montréal.  Il continue à travailler au Cosmodome, mais pas beaucoup.  Il va courir le marathon de Montréal en septembre, le 42 km,  en même temps qu'Isabelle qui, elle, fera le 10km, pendant que Cathou, Jacques, Fabienne et Manu essaieront de finir le 5km du marathon Army Run à Ottawa...  Il s'entraine toujours beaucoup, au jogging, évidemment, mais aussi au vélo et natation.

- Cathou entre en deuxième année en "Film Animation" au Mel Hoppeinheim School of Cinema de l'Université Concordia à Montréal.  Elle aussi continue de travailler au café et à s'entrainer au jogging.

- Isabelle entre en dernière année de technique de réadaptation physique au Cegep Montmorency.  En réalité, c'est sa dernière session de cours et, ensuite, elle aura 4 mois de stage.  Elle veut entrer à l'Université en septembre 2014, en Physiothérapie, alors elle travaille très très fort!  Elle ne travaille pas (pas le temps!).

- Emmanuel entre en secondaire 5, il est bien content!  Mais il ne sait toujours pas ce qu'il veut faire ensuite, il est très fort en français mais cà ne l'inspire pas.  Il n'aime pas trop les sciences mais a quand même choisi de faire le cours de physique et de maths fortes en secondaire 5 pour s'ouvrir un peu les portes s'il décidait d'aller en sciences au Cégep.

- Magali entre en secondaire 3.  Malheureusement, comme elle a coulé son cours de maths en secondaire 2, elle doit le reprendre cette année.  Elle a l'intention de travailler fort pour réussir son année et nous l'y aiderons!

Jacques a de très bonnes chances de vendre plusieurs détecteurs cette année et de s'ouvrir le marché des États-Unis.  Croisons les doigts pour que cà marche.

Je regarde vaguement pour trouver un emploi intéressant et payant.  En attendant, je continue à faire de la suppléance, en espérant en avoir un peu plus que l'an dernier...

Voilà pour les dernières nouvelles :-)


mardi 6 août 2013

Il y'a une semaine, j'étais en train de planifier mes activités de la semaine (genre, ménage, épicerie, nettoyer la roulotte, toutes sortes de choses excitantes quoi...) quand j'ai lu un message de mon "petit" Manu sur Facebook :

Pour comprendre, il faut que je revienne encore plus en arrière, soit à son séjour à la maison de la semaine précédente, alors qu'une petite bosse avait soudain poussé sous ses aisselles et le faisait souffrir.  Donc, samedi matin, visite à la clinique (j'ai le meilleur service au Québec, je vous jure, hyper facile d'avoir un rendez-vous d'urgence la journée même!), le médecin prescrit des antibiotiques (infection d'un kyste), et on renvoie le jeune homme au camp dimanche.  

Bon, alors, on revient à mardi, soit 2 jours plus tard, le message ci-dessus m'agresse sur Facebook, fusillade d'appels entre le camp, la clinique, Jacques, l'hôpital, et, finalement, je saute dans l'auto et je vais chercher mon fiston (6 heures de route aller-retour, ô joie).  Nous avons décidé que, alors que l'attente est en moyenne de 22 heures à l'hôpital près du camp, ce sera plus rapide d'aller le chercher, de voir le médecin à ma super-clinique et de le ramener ensuite.

Sauf que, oups, le médecin regarde la "balle de golf" et m'annonce avec un air coupable que nous devrons quand même nous présenter à l'urgence pour faire drainer le kyste, en espérant qu'ils seront capables de le faire à ce moment-là et ne nous donnerons pas un rendez-vous pour quelques jours plus tard!  On rentre souper à la maison et nous nous présentons à l'hôpital à 19h30, mardi soir.  A 22 heures, je vais chercher Catherine qui arrive de Montréal et qui vient directement à l'hôpital avec moi, elle s'est offerte pour rester avec son frère pour la nuit.  Je vais leur chercher des oreillers, des jeux, des crayons, et je retourne me coucher.

Appel de Cathou à 2 heures du matin, oups, faux espoirs, ils ont appelé Manu mais c'était seulement pour vérifier s'il était encore vivant (pression, etc.).  Et, de plus, ils leur annoncent qu'il n'y aura plus de consultations jusqu'à 8 heures mais qu'ils ne peuvent pas rentrer à la maison sous peine de voir leur dossier retourner en bas de la pile.  Arrrrrrrrrrrrrrgh!  

Peu de sommeil jusqu'à 7 heures, ils s'occupent, Manu à manger, Cathou à dessiner : 


Je fais un petit tour vers 10h00 le temps de leur amener à manger et d'aller leur faire une petite épicerie pour le diner, je repars à la maison, puis je reviens vers 13h00.  Catherine quitte vers 15h00, épuisée après 19 heures 30 minutes d'attente, sans dormir.  Manu est de plus en plus de mauvaise humeur, il ne pense qu'à la vaisselle au camp, à ses amis qui doivent assumer leur travail en plus du sien, cà le rend fou!  Les heures continuent à s'accumuler, 20, 21, 22... 

Jacques arrive à 17h00 et, coincidence?, Manu est appelé à 17h30 en plein milieu d'un de ses pétages de coche.  Je manque m'évanouir de soulagement (bon, exagéré, mais vous comprenez le sentiment!).  Le médecin arrive, regarde la balle de golf, s'extasie et nous dit "bon, c'est sûr qu'il faut la drainer mais..." (là, mon sang ne fait qu'un tour : "mais..." QUOI??  "Il n'y a pas de chirurgiens, il faut prendre rendez-vous pour lundi?" "On ne fait pas cà ici?").... "Mais il faut changer de salle".  Aaaaah, pas de problèmes, on changera autant que vous voulez !  Changement de salle, le médecin m'avertit que cela risque d'être assez dégoûtant comme procédure, je retourne à la salle d'attente (moi, le pus qui jaillit, bof...), Jacques est là et il a déjà assisté à deux césariennes, alors c'est un pro des trucs dégoûtants.

10 minutes après, mes deux hommes arrivent, l'air triomphant.  Tout a bien été, il faudra SIMPLEMENT se présenter à un CLSC les deux prochains jours pour changer la mèche iodée et les compresses et éviter de se baigner.  

C'est le lendemain, en ramenant Manu au camp en passant par le CLSC que je découvrirai que "SIMPLEMENT" se présenter à un CLSC, ce n'est pas simple du tout.  Mais, bon, on réussira quand même à avoir un rendez-vous le lendemain matin grâce aux prouesses de la dame du CLSC.  Et, une semaine plus tard, tout semble bien se passer pour la guérison et Manu a retrouvé toute la dextérité de son bras.  Yéééé!




Une nouvelle maison

Bon, pas tout à fait, mais c'est une version améliorée de notre vieille demeure.  D'abord, la terrasse : Puis, enfin...