jeudi 30 juin 2011

Camping Domaine des Cèdres

De retour d'un magnifique séjour au Camping du Domaine des Cèdres, dans les Laurentides. En attendant un peu plus de détails (mmm, n'attendez pas trop), voilà les photos :

mercredi 15 juin 2011

De la plume de Catou - 15 juin

Londres, 15 juin 2011.

Je vous aime bien vous, les anglais, mais dans l'art de réveiller une personne avec le moins de grâce possible, vous êtes les gagnants toutes catégories confondues. Les murs particulièrement mince de la baraque et les fenêtres de papier me permettent ainsi d'entendre jusqu'aux pas des joggeurs et aux rires des camionneurs. Par contre, si j'ai appris quelque chose aujourd'hui, c'est bien que les Britanniques ont l'accent jusque dans leur toussottements. C'est compliqué à expliqué, mais faites moi confiance, c'est bien vrai.

Bref, suite au réveil forcé, on saute sur un déjeuner relativement bon, avec un super dragon fruit qui goûte rien mais qui vaut la peine juste pour la couleur et la texture (eeet ouais, superficiel jusque dans ses fruits). C'est également la fête de Josée, et grâve au merveilleux cadeau de Grand-maman, on s'attend à une belle journée de sortie et/ou bouffe et/ou autres. On choisit donc plus ou moins notre destination pour aujourd'hui: Conway market. Semblable, parait-il, au Marché By d'Ottawa. On marche donc, embarquons dans l'Autobus 28 ( c'est les détails qui font tout) pi nous débarquons dans un quartier-dont-j'ai-oublié-le-nom-mais-qui-est-très-joli-et-peuplé-le-samedi-selon-Josée. On marche à côté un stand de poisson avec un horseshoecrab et deux poissons puff puff accrochés au plafond. Les poissons tout puff-puffer sont amusant et jaune. Mmm mm. Un Monsieur nous gueule au visage qu'il FAUT QU'ON GOÛTE SA SOUPE. Alors, docilement, on attrape une cuillère-fourchette mutante et on goûte le tout. Bon...c'est épicer. VRAIMENT épicer. Même ici, je ne m'en sauverais jamais. :) Le quartier ressemble au Vieux Québec, mais que ce soit du vieux Québécois ou du vieux Londonien, c'est du vieux. C'est joli et nostalgique. Je pense à la Deuxième guerre mondiale, aux patriotes, à l'histoire, comment les Anglais on sans doute fièerement défendu cette bâtisse historique durant la guerre pour lui donner la chance de devenir un bar du nom de ''Dirty Dicks''. J'en suis émue...baha blague (Mais Dirty Dicks, rien n'est plu vrai!!!). Mais j'aime quand même :) (Les vieilles bâtisses là! Pas..vous voyez.)

On décide alors d'aller dinner au restaurant du septième étage de l'immense galerie d'art la Tate Modern pour la fête à Josée. Installées au bord d'immense fenêtre avec des vues de fou, on rencontre deux Françaises qui reconnaissent (sans surprise) notre accent. Elle demande si on vient de Montréal, Josée dit Ottawa, je dis QUOI? Et je me rattrape stupidement en disant: Gatineau Josée, Gatineau. À notre grande surprise, elles connaissent ce lieu anonyme de part le monde. Notre serveur tout propre arriver, mais il ne trompe pas l'ancienne emo que je suis. Tout de suite, je remarque le tattoo dans le coup et le piercing du septum caché dans les narines. Ah, jeune punk que tu es. Nous commandons alors un souper de Dieux, si les Dieux mangeait autre chose que du pain, du vin et des sacrifices: Pour Josée: Carafe de Rosé avec poisson du jour et, en dessert, crème brûlée avec petite croûte dure. Pour moi: Verre de cidre avec entrée de saumon fumée sur crème orné de crème fouettée, pâtes aux épinards, champignons et parmesan et, le dessert, une tuile de chocolat, d'amande sur une boule de crème glacée au caramel, d'une boule de crème non identifiable sur pâte inconnue. Attention à votre clavier, la bave, ça ne pardonne pas. J'exagère, sa s'essui bien, mais c'est dégueulasse.

On fait un bref tour de la Tate Modern (la galerie est gratuite niahaha). On voit des oeuvres, des oeuvres et d'autres oeuvres. JOsée s'extasie sur les oeuvres, j'essaie de les comprendre. On fait le tour des magasins du musée puis on quitte finalement le lieu pour se rendre à ce que je crois être, le summum de notre journée.

Sur le pond pour piéton, The Millenium Brige, on rencontre bien sûre des mouettes mutantes (tous les oiseaux de Londres sont mutants), puis on tombe sur un homme écrasé par terre, plein de peinture autour de lui. Dans la 30aine avancé, il se nomme Ben Wilson, surnommé The Chewing Gum Man. Pourquoi? Pensez-y, faites des liens dans votre tête (pinceau, peinture, écrasé par terre, ''chewing gum''...) Vous avez trouver? Et bien oui, l'artiste peut passer de deux à trois jours à peindre des vieilles gommes un peu partout dans Londres et les transforme en Chef D'oeuvre, et ce depuis 6 ans et demi. Timidement, je lui demande si je peux le prendre en photo avec Foggy mon toutou grenouille (longue histoire), il ne regarde, doit se dire que je suis atteinte au cerveau et que Josée en profite pour me faire faire une promenade hors de l'hôpital, puis accepte. Il prend la grenouille, puis me demande si j'aimerais qu'il la peigne sur un gomme pour moi. Folle de joie (un peu trop, c'est louche) j'accepte, le remercie, et il prend ma grenouille en photo pour pouvoir avoir un modèle. Nous le remercions encore une fois et quittons le pont, avec la promesse de revenir.

Pendant des heures, on se promène en direction de Conway Market. En fait, c'est ce qu'on croit. On va finalement se rendre compte dans quelques heures qu'on à en fait tourné en rond et rejoint le pont. Mais peu importe. Nous rencontrons un jeune qui porte un manteau à plume. Surprise, j'entend Josée qui demande si elle peut le prendre en photo, puis je me rend subitement compte qu'il est en train de poser pour un autre photographe, un peu plus professionnel que nous disons. À voir son visage, le gars est mannequin. Oups. Je sors ma caméra, prend timidement une photo et me sauve. Je me retourne, aperçevant Josée qui prend encore deux, trois photos avant d'aperçevoir un policier avec un beau casque et de changé complètement d'intérêt. Elle prend la photo du policier, puis lui demande s'il veut voir...Et oui. Il regarde, fronce les sourcils et s'en va. Pas sûre qu'il à apprecier. J'imagine que ce n'était pas son angle le plus flatteur.

Nous arrivons finalement la seule partie du Conway Market qu'on visitera aujourd'hui. Je m'achète un joli fouloir au stand d'un gentil Anglais, on écoute un mini concert puis on découvre: Charlie Chaplin. L'homme déguiser est hilarant, le vrai Charlie aurait été fier, ou jaloux. Il amène des enfants en visites scolaire à s'asseoir près de lui, puis choisit sont souffre douleur pour les prochaines 25 minutes. Il aime particulièrement les hommes chauves, le Charlie. Il s'amuse à prendre les cheveux des filles autour d'eux et à les mettre sur leur tête. Un homme ose prendre une photo. Le prix à payer: 10 minutes d'humiliation, ou d'implication dans le spectacle, tout dépend du point de vue. Finalement, le spectacle fini, l'enfant reçoit un gros suçon puis on donne de l'argent à Chaplin.

Notre balade se termine, on retourne au pont voir ou en est rendu Ben Wilson. Le résultat est phénoménal. Sur une minuscule gomme noircie, il a peint 3 grenouilles encore plus miniminiminiminuscules. Je le remercie, il demande mon nom pour pouvoir l'écrire. Je suis gravé sur le pont pour les prochaines 5 années au moins :) On discute avec lui un peu, puis, retour à la maison en croisant en chemin, évidemment, nombreus roux (dont un beau, JE LE JURE, c'est possible) et une femme tronc sur une chaise électrique.

Ce soir, on sort sûrement au meilleur pub fish and chips du coin puis, inconnu :)

Voilà le récit de cette journée, il ne fait pas beau, donc ne vous attendez pas à des textes de ce genre tous les jours :P xo


Cathou!!!
(Je veux aussi de vos nouvelles!!!)

De la plume de Catou - 13 et 14 juin

Lundi, 13 juin 2011

Comme quoi, les douaniers sont vraiment tous les mêmes. Nous avons beau arborer l'air le plus innocent qui soit, il suffit d'oublier de retirer un simple collier en métal ''cheap'' du Village des Valeurs lors de notre passage dans le scan infernale pour devenir immédiatement suspecte de porter une arme de destruction massive.

Le Douanier: Ah Miss, you should have take it off earlier.

Ben oui, merci, je l'ai compris quand le ''bip'' de la machine m'a fait avoir une mini crise cardiaque. L'art d'avoir l'air suspecte.

Le douanier ( en pointant sa coéquipière): Unfortunatly, she will have to #*($&?%)(@HDBYsyd. Ok?
Moi: Heu...what?
Le Douanier: She will have to physically touch you to see if you have anything suspicious. Or, you can go into the big scanning machine. Ok?
Moi: Oh, ok. I'll go in the machine.
Le Douanier (à sa coéquipière): Chosebine, she doesn't want you to physically touch her. She only wants to go in the machine.
La dounière: Ok. Lady, Arms up!

Wow. Merci. Maintenant j'ai l'air deux fois plus suspecte. Bref, suite à une légère fouille et à un body scan digne de Star Trek, je suis '' good to go''. Les pounds en poche, je m'assois dans la salle d'attente, embêtée, car je fais dos à la porte d'accès à l'avion. Je passe donc une heure à me tourner sans arrêt pour voir si les portes sont ouvertes, trop tarte de croire que je pourrais le manquer alors qu'ils annoncent pas moins de 5 fois l'Arrivée de l'Avion. Entre temps, les jappements des chiens anti-drogues emplissent l'aéroport. Je ne peux pas croire qu'ils en sentent autant. J'imagine qu'ils ont confondu drogue avec parfum. C'est des choses qui arrivent. Dans ce monde si criminel, il faut se méfier de tout. Finalement, l'embarquement commence.

Évidemment, ils commencent par embarquer ceux ayant besoin d'assistance d'abord. Normal. J'attend patiemment debout. Puis ce sont les sièges 35 à 44. Puis 25 à 44. FINALEMENT, ma section est appelée. L'hôtesse regarde mon passeport, puis moi et me dit que je suis ''very pretty''. Mal à l'aise, j'entre dans l'avion et rencontre la première personne avec un accent britannique de toute ma vie: Une hôtesse de l'air rousse avec une craque entre les dents qui a beaucoup trop chaud. MAIS, elle est bien sympathique, comme tous les autres membres de l'équipage d'ailleurs. Je n'exagère pas en disant que j'ai dû entendre le mot ''lovely'' 200 fois pendant le voyage. Peu importe.

Je gagne ma place du côté hublot qui donne, évidemment, directement sur le réacteur (ce même réacteur qui sera ma plus grande source d'angoisse pour les heures à venir). Mon voisin direct est un homme bien sympathique qui ne sait pas s'attacher, et à côté de lui une vieille dame au visage joufflu. On est tassés comme des sardines, mais bon, faut vivre avec. À moins que...nooooon, l'homme s'en va! JOIE! Personne entre la dame et moi, toute la place du monde gniahahaha. De plus, que serait un voyage en avion sans les éternels enfants turbulents? Derrière moi, un petit monstre donne des coups sous les remontrances de sa soeur. Par contre, il est tout pardonné lorsque j'entend le petit accent britannique du jeune Adam (nom que je vais entendre maiiiintes fois, avouons-le). En fait, je me rends compte que tous ceux assis autour de moi sont des Britanniques. Je ne croyais jamais me sentir si exotique dans mon propre pays un jour. Soudain, l'avion démarre, les moteurs tournent, le #$%?@ bouge beaucoup trop à mon goût et on voit lentement le sol disparaître. C'est après ce moment que j'ai décidé que l'avion, j'aime pas ça finalement.

Évidemment, d'un avion, tout est beaucoup plus impressionnant. Croiser d'autres avions dans les airs la nuit, lorsque la seule source de lumière extérieure se trouve être l'éclat de la lune, ces engins prennent une toute autre dimension. Lorsqu'ils soubresautent, tu te sens proche des autres passagers, car TU SAIS que tu n'es pas la seule à avoir eu peur pour ta vie pendant un moment. Bizarrement, la nourriture était excellente, mélange cafétéria du CÉGEP et bouffe d'hôpital, ce qui n'a pas l'air particulièrement attirant, mais c'est que vous ne connaissez pas la nourriture du CÉGEP Gabrielle-Roy, aaah lala.

Je regarde parfois l'écran affichant l'endroit où nous nous trouvons et la vitesse de l'avion. Il y a 2h, nous étions au-dessus de Newfounland (si c'est bien comme ca que ça s'écrit), mais maintenant, c'est l'océan Atlantique qui nous servira de zone d'atterrissage en cas de pépin, ce qui ne m'étonnerai pas, étant donné les mouvements étranges et les bruits de ce foutu réacteur. Je ferme ma fenêtre nah, ch'te vois plus gniahahaha.

Mardi 14 juin 2011

Nous approchons maintenant de l'Irlande, à une vitesse raisonnable de 950km/h. Le ciel change légèrement de couleur. De noir charbon il passe à mauve, puis à bleu poudre et soudain, le soleil se lève....de l'autre côté de la cabine. Ainsi, je ne peux apercevoir le tout grâce au reflet du soleil sur mon ami le réacteur. Je sais pourtant qu'il est flamboyant uniquement par la couleur brillante qu'il génère sur les quelques têtes chauves à proximité. Mais moi aussi je veux pouvoir le voir autrement que par l'entremise d'une lisse calvitie. Oops, turbulences.

On apercoit finalement les terres de l'Angleterre. C'est magnifique, on voit même des moutons (ou des vaches, qui sait, on est trop haut pour être bien certains). L'atterrissage se fait relativement en douceur, mais on doit attendre 20 minutes, car les employés doivent installer un escalier extérieur, car le gros tunnel qui amène dans l'aéroport est cassé. Bonne chance personnes en chaise roulante (30% des passagers). Le chemin pour les douanes est looooong. On passe dans des dizaines de corridors et lorsqu'on arrive finalement devant le douanier, c'est à peine s'Il regarde le passeport. Donc hop, service des bagages, saut toilette et allons trouver Josée. On se trouve rapidement et c'est en parlant fort qu'on embarque dans le train, sous les regards haineux des travailleurs matinaux, il est quand même 7h00am. Ils ont TOUS un journal et je n'ai jamais vu des gens aussi pressés de toute ma vie. À l'arrivée dans la station, c'est la guerre. Ils sortent de partout, une invasion d'hommes en complet...et de roux!! Des roux, PARTOUT. On embarque dans un autobus deux étages et ainsi commence ma première visite de Londres. Toujours pas habituée au sens inversé du volant de voiture, je suis surprise de voir, ce que je crois être, un enfant au volant. Évidemment, il était côté passager, mais bon, laissez moi une chance de m'adapter tout de même. Arrivée à l'appartement que je trouve vraiment joli. On est entouré de studios d'artistes, les photos expliqueront mieux que les mots.

Nous allons ensuite nous promener et prendre un super déjeuner dans un café vraiment trop mignon. Assis à l'extérieur, il y à 5 personnes avec leur chien. Je n'ai jamais vu de chiens se promener aussi librement. Sans blagues, c'était l'équivalent de Cuba. Ils étaient PARTOUT. Comme leurs crottes d'ailleurs. J'ai même vu un chien attendre le feu vert pour traverser..seul. Le parc près de chez Josée est immense et très beau, il y a une petite ferme pas très loin et un gros terrain terreux de BMX. AH ET MESSAGE À MANU ET MAGALI: Vous aimeriez tellement les voitures ici. j'ai vu une vieille porshe vraiment bizarre, et pleins de marques inconnues, mais surtout des peugeots de toutes sortes.

Bref, on s'est promenées toute la journée, mais j'étais crevée. Les photos montreront un peu la journée. Le souper était fou: Poulet farci au brie et cuit dans le bacon avec entrer d'olives, de fromages, de noix avec un Cidre et comme dessert une crème caramel.

Peu importe, je vais me coucher maintenant :) xo Je vous aiiiime :)

mardi 14 juin 2011

Buckingham, la voilà!

Fifille est arrivée en Angleterre, chez sa tante, et, malgré le décalage horaire, elle a déjà pu profiter d'un bon petit déjeuner sur une terrasse près d'un canal et apprécier les gens et l'environnement. L'émerveillement est au rendez-vous (et la fatigue aussi)...

jeudi 9 juin 2011

La saison d'été de soccer est recommencée et "la gazelle" est de retour en force sur les terrains. Surnom de Manu, il me mérite bien puisqu'il a une accélération turbo hors du commun qui en fait quasiment une légende dans son équipe, auprès des joueurs et de leurs parents (oui oui, j'exagère à peine!).

Il a d'ailleurs été approché par son enseignant d'éducation physique pour participer au championnat régional d'athlétisme en course à pied (100m) où il est arrivé 4ème en finale (à quelques centièmes de seconde du 3ème) derrière 3 grands noirs de 7 pieds (dixit Manu), plus vieux que lui (aucune chance de les battre, on s'entend!). Magali a aussi fait des prouesses en saut en hauteur, course 150m, saut à la haie et lancer du javelot, se méritant une médaille de bronze en saut en hauteur. Bravo mes athlètes!

mercredi 8 juin 2011


C'est comme cà que je me sens....


ÉCRASÉE... 42 degrés, je ne veux surtout pas me plaindre de la chaleur mais là c'est la canicule! Et pas d'air climatisé, pas de piscine, j'ai chauuuuud!

lundi 6 juin 2011

Suite de la présentation du film de Catou à Longueuil

Extrait des messages sur Facebook :




Je parlais de Charlotte dans mon dernier message. Ma petite Charlotte de 10 semaines. Un nouveau bébé, oui. Humain, non. Chien. Parce que mon autre petit chien chien, ma gentille Maya, a fait sa dernière bêtise il y'a 2 semaines...

Elle avait la mauvaise habitude de filer quand elle avait la chance de se sauver aussi nous avions mis une barrière devant la porte pour l'en empêcher. Elle n'allait jamais très loin et revenait assez docilement mais la veille elle avait découvert les cacas de poneys dans le champ devant chez nous et elle n'attendait que le moment de retourner les déguster (beurk).

Ce jour-là, Manu l'a amenée au parc où nous la laissons courir en liberté avec une longue longue laisse (le parc est clôturé et la sortie est très loin) et elle s'est assise sagement à côté de lui pendant que ses amis et lui faisaient un travail (ils filmaient qq chose), mais d'un seul coup, elle a filé comme une balle, les gars ont couru après mais elle s'est rendue à la sortie, a couru dans la rue et... s'est fait frapper Elle est morte sur le coup.

Manu est arrivé en courant et en état de choc chez nous et mon homme est tout de suite parti la voir. Je lui ai donné des couvertures, Francois est allé l'aider avec son ami pour ramener Maya et ils l'ont enterrée tout de suite. J'ai refoulé toute ma peine immense pour consoler les amis de Manu, sous le choc aussi, ainsi que Manu, Magali, puis Catherine (que Francois avait texté dans sa chambre, arrrh la délicatesse!) qui sanglotait, c'était tellement triste... Comme François avait aussi texté Isabelle qui jouait au soccer avec des amis en ville, Catherine et moi avons filé pour aller la chercher avant qu'elle voit le texto et nous l'avons ramenée, en larmes évidemment...

J'ai continué à consoler tout le monde, sans larmes, puis je suis montée en haut dans ma chambre et j'ai craqué. J'ai eu tellement mais tellement de peine... Nous devions être parents bénévoles à une danse où allait Magali le soir même mais je ne voulais plus y aller, je voulais rester avec mes enfants malheureux, puis finalement j'ai décidé d'y aller mais j'ai pleuré presque toute la soirée, cà faisait dur mon affaire! Quand je sentais qu'une crise de larmes s'en venait, je filais dans la salle de danse, bien noire, et je me laissais aller. Puis je revenais, les yeux bien rougis, à la cantine...

Cà a été tellement dur de revenir à la maison ensuite sans notre petite chienne pour nous accueillir et nous suivre partout. Elle me collait comme une ombre, je vais tellement m'ennuyer d'elle . Tout le monde était bien malheureux!


Bref, pas pour remplacer notre irremplacable petite chienne mais pour retrouver vite ces émotions positives (que je n'imaginais pas et dont nous ne pouvons plus nous passer!) qu'apporte un animal affectueux et attachant comme un chien, nous avons vite cherché un nouveau compagnon. Nos critères : hypo-allergène, jeune, bon caractère (génétiquement), pas plus gros que Maya mais pas plus petit... Et nous sommes tombés sur les cockapoos (mélange de cocker et de caniche) dont la description et le minois nous ont charmé tout de suite. Nous sommes allés chercher Charlotte, 9 semaines, à 2h30 de route d'ici, chez un semi-éleveur (non-professionnel, qui n'avait que cette portée) et nous l'avons ramenée chez nous depuis une dizaine de jours. Elle est craquante, rigolote et très attachante, très intelligente aussi (les commandes assis-donne la patte- et couché n'ont plus de secrets pour elle. Reste le "viens" et le "reste", très importants!!!!). Et la propreté. Ouch. Mais elle est tellement mignonne...






dimanche 5 juin 2011

Belle petite journée aujourd'hui. Après tant de semaines de pluie, les quelques nuages qui parcouraient le ciel n'étaient pas bien menacants et nous en avons profité pour sortir papi en ville pour la première fois depuis bien longtemps. Un petit tour au petit "square" central en admirant les vestiges de la journée "Fleurs de macadam" (journée où les enfants et artistes envahissent les trottoirs pour y dessiner à la craie). Nous en avons aussi profité pour continuer l'initiation de Charlotte à la laisse - pas évident pour un chiot de 10 semaines! Petit repos bien apprécié par le chiot et par son maître pousseux de chaise-roulante sur les trottoirs bien décorés mais pas du tout adaptés aux objets roulants...

Direction ensuite le café Moca Loca où nous savourons un merveilleux café moka au chocolat blanc et un gateau décadent super bien trop de chocolat, rejoints par hasard par nos voisins-amis.


Retour à la triste réalité de l'école et du travail demain... Snif....

samedi 4 juin 2011

Mes fiertés du mois

Ma première : le travail titanesque de Catou qui, avec son équipe, a réalisé un court-métrage fabuleux et acclamé par la critique et par le Public lors du Gala de cinéma de son Cégep. Gala qu'elle a d'ailleurs animé avec 3 autres artistes...

Grâce à ces honneurs, ils ont été invités à l'Interco, à Longueuil, où sont présentés cette fin de semaine tous les courts-métrages primés de la province. La rumeur court comme quoi la réaction du public a été "folle" (dixit Catou). J'ai bien hâte d'en savoir plus à son retour demain!

Et voilà le travail : http://www.youtube.com/watch?v=gbhhHXvgewg

Ma deuxième (fierté) : le concert de ma belle Isa, hier soir. Le dernier de sa vie probablement puisqu'elle n'aura plus l'occasion de faire de la musique. Il y'avait bien des yeux humides après le concert chez les concertistes qui se côtoient depuis 5 ans (et même plus dans le cas d'Isabelle puisqu'elle joue avec son percussionniste préféré depuis 6 ans!).


Vous pourrez d'ailleurs voir toute leur belle complicité (et leur talent!) dans les vidéos suivants :

http://www.youtube.com/watch?v=jco_sO3qAss


http://www.youtube.com/watch?v=VNLBuyfaaXU

http://www.youtube.com/watch?v=PNo3ROcR8k0

http://www.youtube.com/watch?v=wVDCTPHFmN0

http://www.youtube.com/watch?v=JQnIsBvwSz0

Une nouvelle maison

Bon, pas tout à fait, mais c'est une version améliorée de notre vieille demeure.  D'abord, la terrasse : Puis, enfin...